Les données utilisées ne sont pas fiables !
Ce que dit la science...
"Les stations météorologiques des États-Unis sont placée à côté de ventilateurs et d’unités de conditionnement d'air et entouré de stationnements asphaltés. Ils sont sur des toits chauffés par le soleil ou à proximité de bâtiments et de trottoir qui absorbent et émettent de la chaleur. 89% pour cent des stations ne respectent pas les exigences en matière d'implantation de stations météorologiques du National Weather Service qui stipulent que les stations doivent se trouver à au moins 30 mètres d'un chauffage artificiel ou du rayonnement d’une source réfléchissant la chaleur." (Watts 2009, Heartland Institute)
Les enquêtes menées auprès des stations météorologiques américaines ont effectivement confirmé que certaines d'entre elles n’étaient pas situées comme elles devaient l'être, ce qui a remis en question la fiabilité des données recueillies.
Toutefois, il importe de mentionner que lors du traitement des données ainsi colligées, les organisations qui les recueillent tiennent compte des effets du chauffage local ou du refroidissement que peuvent subir les stations météorologiques se trouvant à proximité de bâtiments ou de grandes surfaces de macadam. Les données ainsi recueillies peuvent par exemple être pondérées (ajustées) en les comparant à ceux de plusieurs stations météorologiques situées en milieu rural.
Par ailleurs, il importe de savoir que lorsqu’il s’agit d’établir une tendance, les résultats obtenus auprès de quelques stations n’ont guère d’importance. La tendance au réchauffement est déterminée par la mise en commun de tous les relevés effectués dans toutes les stations météorologiques. Ce n’est qu’une fois toutes ses données compilées qu’il est possible d’établir si les températures augmentent, diminuent ou restent les mêmes d'année en année. En outre, étant donné que cette question a été soulevée, la recherche a établi que les erreurs pouvant être attribuées à l'implantation hors normes de stations météorologiques n’influencent pas de manière significative la tendance globale qui témoigne d’un réchauffement du climat.
Le Goddard Institute for Space Studies (GISS) de la NASA a fait de grands efforts pour éliminer l’influence possible de l'effet des « îlots de chaleur » en milieu urbain. Pour ce faire, les chercheurs du GISS ont comparé les tendances urbaines à long terme avec celles des milieux ruraux à proximité. Ils ont ensuite ajusté la tendance urbaine afin qu'elle corresponde à la tendance en milieu rural. Le processus est décrit en détail sur le site de la NASA (Hansen 2001).
Il est également vital de réaliser que les avertissements relatifs au réchauffement — et donc aux changements climatiques — ne sont pas basés uniquement sur les températures enregistrées au niveau du sol. D’autres données sur la température complètement indépendantes sont compilées à partir de ballons-sondes météorologiques et de satellite. Les températures des mers et des océans sont aussi prises en considération. Or, toutes ses sources permettent d’observer un réchauffement remarquablement similaire et constituent des preuves concluantes d'une tendance mondiale.
Figure 1. Comparaison des températures global de surface (terre et océan) compilé par la GISS de la NASA, le CRU de l'Université de East Anglia, la NOAA et la NCDC.
Translation by John Cook, . View original English version.
L'argument sceptique...